11 Temmuz 2011 Pazartesi

Pont d'Iéna

C'est Napoléon Bonaparte qui décida de construire un pont faisant face à l’École militaire, et il lui donna par un décret daté de Varsovie en 1807 le nom de la bataille d’Iéna remportée le 14 octobre 1806, au lieu des noms précédemment envisagés (pont du Champ-de-Mars ou pont de l’École-Militaire).
Sa construction initiale a duré de 1808 à 1814 sous la direction de Corneille Lamandé et Dillon[2]. Lors de l'occupation de la capitale par les troupes prussiennes, le général Blücher, le vaincu de la bataille d'Iéna, voulut le faire sauter, mais Louis XVIII s'y opposa. On débaptisa l'ouvrage qui prit alors le nom de Pont de l'École Militaire et l'on fit disparaître les aigles qui le décoraient. Il retrouvera son nom et ses atours sous Louis-Philippe.
Lors de l'exposition universelle de 1889, il fut bâché.
Durant l'exposition universelle de 1900, il était réservé à l'usage de l'exposition, la circulation de la ville étant détournée vers d'autres voies, et il fut élargi à 24 m à cette occasion par l'adjonction de passerelles métalliques reposant sur les piles originales (Jean Résal et Lion pour le dessin, Daydé & Pillé pour la réalisation). Trop fragiles pour la circulation, elles ne supportaient que des trottoirs élargis. Sur une carte postale de 1906, la chaussée a été rétrécie, et, sur une autre de 1907, les ailes semblent condamnées par des rambardes métalliques. On trouve trace de cet élargissement au moins jusqu'en 1913 (survol par le dirigeable la République).
L'élargissement provisoire semble avoir été détruit dans les années 1920 ou au début des années 1930.[réf. nécessaire]
Le pont fut réélargi ensuite de 19 à 35 m en prévision de l'Exposition universelle de 1937 par l'adjonction de deux éléments de béton de part et d'autre de la structure initiale (chacune des anciennes piles est renforcée par ajout d'une pile en amont et d'une pile en aval).
D'une longueur de 155 m, l'ouvrage présente 5 arches de 28 m en arc de cercle, 4 piles intermédiaires et des tympans sont décorés d’aigles impériaux dessinés par le Lyonnais François-Frédéric Lemot et sculptés par Jean-François Mouret.

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